Le Journal de Greg - 25 Août

C'est fait ! Retour des vacances pour tout le monde. Au siège de la boite c'est l'effervescence. Mon chef m'a appelé ce matin, sans doute dés qu'il a pris connaissance du recommandé. C'est un peu comme je le redoutais. Il veut avoir des explications. Savoir pourquoi et comment on en est arrivé là. Comme si tout n'avait pas été dit. Alors bien-sûr je m'interroge. Est-ce que j'ai énoncé clairement mes besoins, mes envies... Et puis il y a eu le couplé "on commençait à relever la tête de l'eau et tu nous remet dedans"... "On s'y attendait pas..." Et voilà..., c... que je suis, le petit sentiment insidieux de culpabilité qui rapplique au triple galop. Mon estomac qui commence à se tordre dans tous les sens. Je savais que ce serait difficile mais je m'attendais à quelque chose de plus... frontal

13h50 - Après un repas peu nourrissant - ouais, c'est rapport à mon estomac récalcitrant - retour au bureau. Mon chef a appelé le collègue qui travaille avec moi, ici. Normalement commercial depuis Janvier mais, avec mon départ, il risque de revenir vite fait à la technique. Et là, qu'apprenons-nous ? Non, il y a peu de chances pour qu'ils embauchent. Visiblement ils comptent répartir mon boulot entre des gens de la boite... Déjà qu'on était pas assez nombreux... Du coup, bizarrement, mon sentiment de culpabilité à l'égard de l'entreprise se trouve en chute libre. Je suis un peu ennuyé pour mes collègues. Mais si c'est ça la réaction à mon départ et bien... j'ai bien fait de partir. Les choses ne seraient allées qu'en empirant.
Point positif tout de même. Mes futurs employeurs veulent m'avoir le plus vite possible mais, si j'arrive que le 22 octobre et bien... j'arrive que le 22 octobre...

16h30 - Un... deux... trois... quatre... cinq... soufler... Un... deux... trois... quatre... cinq... soufler... Le café du début d'aprés-midi était de trop... Obligé de faire des pompes pour purger le trop plein de tensions... Bon, le café n'est sans doute pas le seul responsable. Si ça continue comme ça pendant deux mois je vais avoir de dacrés pectoraux. Par contre les pompes ne font rien contre le mal de tête qui s'installe doucement.

18h00 - Je ferme enfin le bureau. Grimpe dans la voiture. Les gens sont rentrés de vacances et le trajet est un peu plus long. Mais mes pensées sont toujours comme attirées par les conversations de la journée. Et les questions reviennent. Est-ce que j'ai bien fait ? J'ai l'impression tenace de les laisser tomber... Aïe... Mon mal de tête revient... Encore une bonne nuit en perspective. Je suis vraiment torturé moi !