22 mars 2005
L'Air
On raconte qu’avec lui, la vie nous fut donnée
Pantins de chair et d’os par un souffle animés
Et aujourd’hui encore il est le fil ténu
Qui maintien nos destins et nos vies suspendues.
Au rythme d’une horloge sans cesse remontée
Nos jours passent et s’enlacent en une toile serrée
Le motif est complexe qui nous fait oublier
Que peut être repris, le souffle qui fut donné
Fumeuse invétérée la Terre s’époumone
Les vertes étendues peu à peu se goudronnent
Et le fil si tenu se tend, un peu, encore
L’horloge continue, éternel va et vient
Mais un oeil exercé peut être le témoin
Que pour le balancier, plus dur se fait l’effort.
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